Inventaire après décés de Louis VACHEROT

AN Z1m 35A

30 mai 1691

L’an mil six cent quatre-vingt onze le mercredi trentième jour de mai trois heures de relevée a la requête de damoiselle Catherine Le Camus veuve de Louis Vacherot commissaire ordinaire de l’artillerie de France demeurant dans l’enclos du grand arsenal en la première cour paroisse Saint Paul, tant en son nom a cause de la communauté de biens qui a été entre ledit défunt et, sauf à y renoncer si elle le juge à propos, que comme mère et tutrice de Catherine Elisabeth, Marie Louise, Etiennette Elisabeth, Catherine, André Louis Vacherot enfants mineurs dudit défunt et d’elle, élue par sentence rendue au baillage de l’artillerie de France du dixième mars dernier, lesdits mineurs habiles à se dire et porter héritiers chacun pour le cinquième dudit défunt sieur Vacherot leur père, et en la présence de Messire Michel Guerin procureur au Châtelet de Paris, demeurant rue du Roy de Sicile, paroisse Saint Gervais, cousin et subrogé tuteur desdits mineurs, a être par nous Charles Cossin, conseiller du roi, Lieutenant général au baillage de l’artillerie de France, assisté de Messire Nicolas Tauxier notre greffier, procédé à l’inventaire et description de tous les biens meubles, v[aisselle]d’argent ou argent monnaye, titres, papiers et enseignements étant en l’appartement occupe par ledit défunt audit arsenal, et _ après son décès arrivé en la ville de Dourdan le troisième jour d’août dernier, à voir montrer et enseigner par ladite damoiselle veuve et par Margueritte Guyot sa servante domestique, après serment par elle fait de tous lesdits biens nous montrer et enseigner, sans aucun a cacher riens ni _, sous les peines prévues par l’ordonnance à elle donnée ce mercredi, après que tous lesdits biens meubles ont été prisés et estimés par Andre Fourier, huissier audit  baillage, qui a promis faire icelle prisée en sa conscience eu égard au cours du temps présent, le tout ainsi qu’il ensuit, et ont signé.

COSSIN   Catherine LE CAMUS        TAUXIER           GUERIN          Marguerite GUIOT

 

Dans la cuisine étant au second étage.

Une crémaillère, une paire de chenets, pelle, pincette, un gril, un lèchefrite. Deux petits poêlons à frire, une marmite avec son couvercle, une cuillère à pot, une chaudière et un _, le tout de fer, prisé ensemble quatre livres.

 

Item une grande marmite garnie de son couvercle une poêle à confiture, une bassinoire une tourtière avec son couvercle, un coquemar, deux chaufferettes et une casserole, le tout de cuivre rouge, prisé ensemble douze livres.

Item une passoire, deux poêlons, une écumoire, deux petits salerons, une chaudière et un petit chaudron, le tout de cuivre jaune, prisé ensemble quatre livres.

Item une fontaine de cuivre rouge garnie de son couvercle et robinet de cuivre jaune, ladite fontaine tenant deux seaux, prisée douze livres.

Item une marmite de fonte de canon garnie de son couvercle de cuivre.

Item un mortier de _, son pilon, aussi de fonte, prisés ensemble six livres.

Item une platine de cuivre jaune garnie de son cercle a pieds de fer, avec deux fers à repasser, prisés ensemble cent sols.

Item un tourne broche garni de son poids et cordon, avec deux broches de fer, tels quels prisé ensemble six livres.

Item deux chandeliers, un autre à queue, et un porte mouchette de potin, lesquels prisé ensemble vingt sols.

Item une huche de bois de chêne, un bas d’armoire a deux guichets fermant à clef, une tablette à vaisselle, une petite table avec son pied, le tout de bois [], deux planches et un râtelier, le tout prisé ensemble six livres.

Item un fauteuil de bois de chêne couvert de serge rouge, deux petites chaises de pareil bois couvertes de serge rouge, quatre chaises couvertes de paille et un fauteuil de bois de noyer garni de paille, le tout tel quel, prisé ensemble trois livres.

Item un petit plat, assiettes et autres ustensiles d’étain sommant la quantité de cent dix livres, prisés à raison dix sols la livre revenant audit prix de cinquante-cinq livres.

 

Dans une chambre a côté de ladite cuisine.

Item deux paires de chenets, une pelle pincette et tenaille de fer poli et doré par le _, prisé ensemble six livres.

Item quatre fauteuils de bois de noyer tourné garnis de crin couverts de tapisserie de point de Hongrie, avec leurs housses de serge jaune, une chaise de pareil bois avec sa couverture de Rouen et housse de serge jaune, prisé ensemble vingt livres.

Item une table de bois de rapport présente sur son pied et un cabinet de pareil bois à dix tiroirs et trois guichets posé sur son pied, le tout tel quel, prisé ensemble dix livres.

Item un autre cabinet de bois de poirier garni de douze tiroirs et un guichet fermant a clef avec des pieds _ devant, posé sur son pied à un grand tiroir, prisé dix livres.

Item un miroir à glace de Venise de quinze pouces de haut sur douze de large, garni de sa bordure de bois de noyer et plaques de cuivre, un petit miroir de toilette avec tablette, le tout prisé ensemble cinquante sols.

Item un Christ d’ivoire de huit pouces pose sur sa croix gravee un fond de velours garni et sa bordure de bois doré, prisé douze livres.

Item un tableau peint sur toile représentant un solitaire, prisé trois livres.

Item un rideau de surplus damassé avec la_ , prisé quatre livres.

Item une couche de haut piliers de bois de noyer garnie de son enfonçure, paillasse, lit et traversin de coutil rempli de plume, un matelas de futaine rempli de laine, une couverture de laine blanche, le tour dudit lit garni de deux grands rideaux, deux en pied, deux pommes, trois petits tiroirs soubassement, le tout de point de Hongrie, bordés et  doublé de soie jaune et blanc moucheté, fond, dossier, petites pentes et c_ p_ de mesme étoffe que la doublure, garnis de frange et mollet de soie, trois pommes, avec la housse de soie jaune faisant le tour dudit lit avec une tringle de fer, et un petit devant de cheminée de pareil point de Hongrie, le tout prisé ensemble deux cent livres.

Item une tenture de tapisserie d’Auvergne contenant six pièces de dix-sept aunes de cours sur deux aunes et demi de haut avec un petit soubassement, prisé ensemble cent cinquante livres.

 

Dans un cabinet attenant.

Item une table de bois de chêne posée sur son pied à un tiroir, un ais attaché au mur servant de table, une chaise de bois de noyer garnie de crin et couverte de serge verte, une chaise de commodité, une chaise de _ de noyer garnie de paille, quatre petits morceaux de tapisserie de Bergame et douze morceaux de serge verte, le tout tel quel prisé ensemble trois livres.

Item un coffre de bahut carré couvert de cuir noir et une serrure fermant à clef posé sur son pied, prisé quarante sols.

Item un lit de repos garni de sangles, une paillasse, matelas de futaine rempli de laine, un lit et traversin de coutil rempli de plume, une couverture de laine blanche, trois rideaux de damas caftan aurore et _, le fond et dossier de toile teinte, prisé vingt livres.

Item deux petits tableaux peints sur toile représentant un paysage, prisé trois livres.

 

Dans une chambre lambrissée au troisième étage.

Item deux petits chenets de fer, un coffre de bahut couvert de cuir fermant à clef posé sur son pied, un autre petit coffre, une armoire à deux guichets fermant à clef avec une tablette, un ais servant de table, le tout tel quel, prisé ensemble six livres.

Item un lit de repos garni d’une paillasse, matelas de futaine rempli de plume, un lit à traversin de coutil rempli de plume et une couverture de laine blanche, prisé huit livres.

 

Dans une autre chambre à côté.

Item une couche à bas piliers garnie de son enfonçure, paillasse, deux matelas de toile remplis de bourlanisse, un traversin de coutil rempli de plume et une couverture de laine blanche, prisé six livres.

Item trois couvertures de laine blanche de diverses grandeurs, cinq oreillers de coutil, un traversin, le tout de coutil rempli de plume, prisé ensemble huit livres.

Item quatre feuilles de paravent de toile peinte de Flandres, un porte habits, une grande table, un rouet et un _, prisés ensemble dix livres.

Item un petit pavillon de moquette rayée avec deux morceaux de _, tels quels, prisés ensemble quarante sols.

 

Dans la salle au premier étage.

Item un feu compose d’une grille, pelle, pincette, et deux chenets de fer poli et un soufflet, prisé ensemble dix livres.

Item une table de bois de rapport posée sur son pied de bois rougi, deux guéridons de pareil bois, un guéridon de bois de noyer, prisé ensemble six livres.

Item deux fauteuils de commodité de bois de chêne garni de crin, couverts de popeline rayée, un autre fauteuil de velours à la turque, deux petits tabourets de bois de noyer couverts de velours à la turque, le tout prisé ensemble vingt-quatre livres.

Item deux fauteuils de bois de noyer garnis de crin couverts de tapisserie de Rouen à gros point, cinq chaises de pareil bois garnies de crin et couvertes de pareil point, garnies de franges et mollet de soie, prisés ensemble trente-six livres.

Item un lit de repos de bois de chêne garni d’un matelas de futaine rempli de laine, le dessus dudit lit de point à la turque avec un traversin couvert de pareil point, un _ de pareil point posé sur son pied de bois de noyer, prisé ensemble seize livres.

Item douze aunes ou environ de tapisserie de popeline rayée de différentes couleur, doublées de toile, avec deux portières de pareil étoffe, prisé ensemble douze livres.

Item un miroir à glace de Venise de vingt pouces sur quatorze pouces garni de sa bordure de bois de noyer garni de plaques de cuivre, avec son chapiteau semblable, seize livres.

Item un petit tableau peint sur toile représentant une _ , une p_ petit tableau représentant une _ avec sa bordure de bois doré, prisé ensemble quatre livres.

 

Dans un passage à côté.

Item une petite fontaine à laver les mains, une cuvette, le tout de cuivre rouge, avec son pied, prisé ensemble seize livres.

Item six chaises de bois de chêne garnies de crin, couvertes de moquette, telles quelles, prisé ensemble trois livres.

Item un lit de padoue garni de son _,  tel quel, prisé trois livres.

 

Dans le cabinet dudit défunt.

Item deux tables de bois de sapin posées sur leur pied, un comptoir de bois de chêne, un pupitre de bois de noyer fermant à clef, prisé ensemble quatre livres.

Item un petit cabinet d’ébène garni de petits tiroirs, un petit coffre-fort de bois de chêne fermant à clef garni de fer, deux petits tapis et deux rideaux de serge verte, le tout prisé ensemble avec deux petits rideaux de fenêtre de toile peinte, prisé ensemble huit livres.

Item une paire de balances avec son marc de huit livres, une presse et une feuille de cuivre, deux petites balances de cuivre, le tout prisé ensemble six livres.

Ce fait, et après avoir vaqué depuis ladite heure jusque à celle de sept sonnée, avons l’assignation continuée à demain huit heures du matin où les parties ont promis de se trouver, et ont signé.

 

Et ledit jour de jeudi trentième jour de mai audit an mil six cent quatre-vingt-onze, huit heures du matin, à la requête de présente damoiselle veuve Vacherot esdit nom, et en la présence dudit Messire Guerin procureur au Châtelet et subroge tuteur desdits mineurs, nous juge susdit, assiste dudit Tauxier notre greffier, avons procédé a la continuation dudit inventaire et prisée ainsi qu’il ensuit.

 

Item une paire de pistolets faite par Varignon à Paris et trois épées dont deux sont petits couteaux, l’une d’or de rapport à une petite poignée d’argent, et l’autre de deuil, et la troisième à garde de fer, telles quelles, prisées ensemble six livres.

Item deux autres petits couteaux, l’un d’agate en forme de croix garnie de sa chape de cuivre dorée et l’autre à garde de branche d’argent dont la poignée est toute arrachée, prisé ensemble la somme de dix livres.

Item deux cents jetons de cuivre rouge, prisés ensemble quarante sols.

Item trois pièces de tapisserie de Flandres avec deux petits personnages et petite bordure contenant huit aunes environ de cours sur deux autres et un quart de haut, prisées ensemble deux cent cinquante livres.

Item une petite courtepointe de toile indienne doublée de toile de coton avec un lit de repos, prisée douze livres.

 

Ensuite les habits de la dite damoiselle veuve.

Item un manteau et une jupe de popeline noire avec le jupon de pareille étoffe, prisée seize livres.

Item un manteau et une jupe de satin rayée de couleur feu, bleu et agate, doublée de taffetas de couleur de feu, vingt-quatre livres.

Item un autre manteau d’étoffe de soie blanche rayée doublée de taffetas noir, avec une vieille robe de chambre de satin de Florence gris doublée de taffetas noir, prisé ensemble seize livres.

Item une jupe de satin rayée rouge et isabelle garnie par en bas de deux petits galons d’argent, un vieil manteau de Damas aurore et gris avec la jupe garnie d’une dentelle d’argent, et une nappe de satin noir, prisée ensemble douze livres.

Item un manteau et jupe en morceaux d’étoffe de Paris rayé gris et noir, prisée six livres.

Item trois jupons de bassin dont un est garni de dentelle du Havre, prisé ensemble de huit livres.

Item trois aunes de toile piquée des Indes, prisée dix livres.

Item un paquet de plusieurs morceaux d’étoffe vieil, prisé quarante sols.

Item une palatine de martre zibeline, un manchon d’hermine et un autre de grifette, prisée ensemble vingt-quatre livres.

 

Ensuite le linge.

Item deux paires de draps, l’un de trois lais et l’autre de deux de _, prisées ensemble trente-six livres.

Item cinq paires de draps de toile de chanvre neufs, prisées ensemble quarante livres.

Item une paire de draps pour un lit de repos d’un lai chacun, prisé huit livres.

Item cinq paires de draps de toile de chanvre de deux lais chacun, demie usées, prisées ensemble vingt livres.

Item neuf paires de petits draps de grosse toile de chanvre de deux lais chacun, prisée ensemble dix-huit livres dix sols.

Item cinq draps de toile de chanvre neuf et une autre paire de pareille toile et de plus petite grandeur, prisées ensemble vingt livres.

Item une pièce de toile de chanvre, prisée douze livres.

Item un morceau de neuf aunes de toile d’étoupe, prisé trois livres.

Item deux morceaux de toile de chanvre neuf contenant chacun douze aunes, prisés ensemble vingt-cinq livres.

Item cinq douzaines et demie de serviettes de toile de lin non ourlées d’une aune de long, prisées ensemble trente-deux livres.

Item quatre douzaines de serviette de toile blanche dont deux neuves et les autres demie usées, prisées ensemble vingt livres.

Item deux douzaines de serviettes et deux nappes de petite remise neuves et trois autres douzaines, et trois nappes de pareille toile demie usées, prisées ensemble quarante livres.

Item une autre douzaine de toile de petite remise et une nappe de petite remise neuves non ourlées, prisées ensemble douze livres.

Item une douzaine de serviettes et une nappe de toile damassée demie usées, prisées ensemble six livres.

Item une pièce de toile contenant six nappes, prisé ensemble six livres.

Item six petits draps ou allaises et deux douzaines de _, prisées ensemble six livres.

Item un grand drap de toile de Hollande de trois lais, une couverture d’oreiller et deux chemises en brassière de femme, prisées ensemble douze livres.

Item six pièces de toile de _ contenant chacun sept à huit aunes, prisées ensemble trente livres.

Item deux douzaines de petites serviettes avec deux autres douzaines, telles quelles, prisées ensemble six livres.

Item quatre nappes de toile de chanvre neuve quatre autres aussi de toile neuve et cinq autres demie usées prisées ensemble dix livres.

Ce fait, après avoir vaqué jusques à midi sonné, avons l’assignation continuée aujourd’hui trois heures de relevée, où les parties ont promis de se trouver, et ont signé.

 

Et ledit jour trente mai trois heures de relevée, à la requête de ladite damoiselle veuve Vacherot esdit noms, et en la présence dudit Messire Guerin, aussi esdit nom, nous juge susdit, assisté que dessus, a été procédé à la continuation dudit inventaire et prisée ainsi qu’il ensuit.

 

Premièrement dix chemises de toile de Hollande à l’usage dudit défunt Sieur Vacherot à demi usées, prisé ensemble quarante livres.

Item six chemises de nuit de toile de chanvre aussi demi usées, prisées ensemble six livres

Item six caleçons, six paires de chaussettes et autant de chaussons de toile, tels quels, prisés ensemble trente sols.

Item deux douzaines de mouchoirs à moucher de toile de Paris, et huit autres usés, prisés ensemble douze livres

Item une cravate et une paire de manchettes de dentelle de Flandres, et une autre cravate de dentelle d’Angleterre à réseau, et une paire de manchettes de pareille  dentelle, prisées ensemble trente livres.

Item six autres cravates à dentelle dont trois à réseau, une à bordé, deux sans bordés, avec leurs manchettes, prisées ensemble vingt livres.

Item douze chemises de toile de chanvre garnies de dentelle du Havre, prisées ensemble quinze livres.

Item six paires de chaussettes et autant de chaussons, prisés ensemble vingt sols.

Item un peignoir de toile de Baptiste à dentelles avec fond, quatre braies garnies de dentelle à réseau et brides, prisés ensemble huit livres.

Item une garniture d’étoffe de point de France, une autre de dentelle de Maline avec les manchettes, une autre à réseau, et une autre à brides, prisées ensemble vingt livres.

Item une autre garniture d’étoffe de dentelle d’Angleterre à réseau, avec la paire de manchettes, prisées ensemble quarante livres.

Item un _ de dentelle de Flandres à brides, avec plusieurs morceaux de dentelles de Flandres à réseau et brides de différentes grandeurs, prisés le tout ensemble vingt livres

Item un paquet composé de plusieurs morceaux de toile et dentelles tant vieilles que neuves, prisés ensemble huit livres.

Item six paires de bas de soie de différentes couleurs et trois paires de gants, aussi de différentes couleurs, le tout de soie, le tout à usage de femme, prisées ensemble trente-deux livres.

Item vingt toises ou environ de soie de différentes couleurs, prisées ensemble douze livres.

Item six cornettes de nuit, six bonnets à usage de femme et six coiffes de nuit à usage d’homme, le tout prisé cent sols.

Item une boîte de la Chine remplie de trois autres, prisé six livres.

 

Ensuite les livres.

Item la sainte Bible, impression de Lyon en mil six cent quatorze, in folio, couverte de parchemin, telle quelle, L’art militaire de Hollande, in quarto, par Vigenere, relié en veau fauve, Les religions du monde et la Logique, de Leclache, relié en veau, aussi in quarto, prisé ensemble six livres.

Item Les éloges sacrés en douze tomes, in douze, par Mr Cerisiens, reliés en veau, prisés six livres.

Item L’histoire de Joseph en cinq tomes, in douze, par Mr Arnault, reliés en veau, telles quelles, prisés trois livres.

Item l’Abrégé de l’histoire ecclésiastique, de Baroniers, en dix tomes, in douze, reliés en veau, prisés six livres.

Item L’histoire de France, par Du Verdiers, en trois tomes, in douze, avec L’examen de l’esprit, en deux volumes, in douze, reliés en veau, prisés ensemble quatre livres.

Item Le praticien français, in quarto, de 680, Le geste du praticien, L’art de procéder, Méthode générale, Le guide des négociants, et quatre petits volumes des codes civils criminels et marchands, prisés ensemble six livres.

Item Le chrétien intérieur,  Instruction de pénitence, et Le traité de morale de Saint Augustin, in octavo, prisés ensemble quatre livres.

Item un paquet de volumes in douze, reliés en veau, tels quels, de plusieurs histoires de _ de l’académie des sciences, prisés ensemble quatre livres.

Item un paquet de volumes in douze des _ _ de St Augustin, du Testament de La Hoguette, L’usage des passions, L’homme sans passion et autres, prisés ensemble quatre livres.

Item un autre paquet de volumes in douze des _ de Paris et principales villes de France en deux tomes, L’histoire de _, Les travaux de Mars, L’usure condamnée, prisés ensemble quatre livres.

Item autre paquet de volumes in octavo, Les instructions de la vie de _, Vie des Saints pères ermites,  _ Messires Lemmestoires et autres prêtres, prisés ensemble trois livres.

Item autre paquet de volumes in douze contenant L’histoire des Isles Antilles de l’Amérique, Métamorphoses d’Ovide, Doctrine des mœurs nostre temps des _ , prisés ensemble quatre livres.

Item un paquet de volumes reliés en veau et en parchemin sur les Ordonnances coutume de Paris, Traité de billets d’echange, Les amours des grands hommes, L’amour sans faiblesses, prisés ensemble quatre livres.

 

Ensuite la vaisselle d’argent.

Item un bassin rond un ovale, un plat, deux petits, une saucière, douze assiettes, six cuillères, six fourchettes, cent _ et trois médailles, le tout d’argent poinçon de Paris, pesant quarante-huit marcs quatre onces, prisés conformément à la déclaration du Roi vingt-neuf livres dix sols.

Item une aiguière, deux flambeaux, trois chandeliers, un sucrier, un vinaigrier, moutardier, poivrier, deux tasses, une sonnette, un étui à curer les dents, une boîte à mouches, deux salières, un bénitier, le tout aussi d’argent poinçon de Paris, pesant trente-deux marcs deux onces revenant audit prix.

Item une écuelle couverte et un cadenas composé d’une cuillère, fourchette, d’un couteau aussi d’argent vermeille doré, pesant quatre marcs une once.

Item une boîte, un étui, trois glands, une boîte de senteur, une médaille, le tout vermeil doré, trois autres glands avec leurs chaines et anneaux, le tout d’argent d’Allemagne, pesant cinq onces et demie, à vingt-quatre livres le Marc revenant audit prix à seize livres dix sols.

Item un cachet, une paire de boucles à souliers et une paire de boutons d’or, pesant une once deux gros, à raison de quarante-six livres l’once revenant audit prix.

Item un collier composé de cinquante-cinq perles rondes, prisées mil livres.

Item un autre collier de soixante et une perles rondes, prisées cent cinquante livres.

Item un autre petit collier de soixante-quatre perles entre restes, prisées vingt-quatre livres.

Après l’inventorié des deux derniers colliers, la dite damoiselle veuve a déclaré que yceux sont à l’usage l’un de ladite damoiselle Catherine Elisabeth et l’autre à la dite Catherine Vacherot sa dernière fille, et que ses deux autres filles qui sont au couvent de la congrégation de notre Dame d’Estampes ont chacun un collier valant ensemble trois cents livres.

Catherine Le CAMUS

 

Item deux petits bracelets, l’un de semence de perle, l’autre de gaye, garnies de petite larmes croix et médailles de vermeil doré avec une demi-douzaine de petites perles, prisées ensemble quatre livres.

Item un bijou en forme de boîte de portrait d’agate d’or et de perles, prisés quarante livres.

Item un petit reliquaire d’or émaillé, un chef Saint Jean d’or émaillé et deux petits Saint Suaire aussi d’or émaillé, prisés ensemble six livres.

Item une attache composée de neuf moyens diamants et trente-quatre petits, avec un acrochet composé de deux moyens diamants et vingt-sept petits, prisés ensemble deux cent quatre-vingt livres, le tout taillé en facette.

Item une bague composée d’un diamant, six petits à côté et quatorze petits autour, taillés en facette, prisé cinquante livres.

Item une autre bague sur laquelle est monté un grenat et six petits diamants aà côté, aussi taillés en facette, une autre petite bague d’or sur laquelle est posé un petit suaire, prisé ensemble huit livres.

Item un petit diamant servant de coulant, prisé dix livres.

Item deux montres à boîte d’argent avec leur étui dont l’un est réveil matin, tels quelles, prisés dix livres.

 

Deniers comptants.

Item cent quarante louis d’or neufs, valant dix-sept cent cinquante livres.

Item six louis d’or vieils à onze livres cinq sols, valant soixante et sept livres dix sols.

Item un sac de mil livres et deux cents écus blancs vallant seize cent soixante livres.

 

Ensuivent les papiers.

Premièrement, l’expédition en parchemin du contrat de mariage d’entre ledit défunt sieur Vacherot et ladite damoiselle sa veuve, passé par devant Rillard et Valin de Serignan, notaires au châtelet de Paris, le vingt-deux septembre mil six cent soixante et dix, par lequel appert qu’ont été stipulés qu’ils seront communs en tous biens meubles et conquêts immeubles, suivant la coutume de Paris, qu’ils ne seront néanmoins tenus des dettes l’un de l’autre faites et crées avant la célébration du mariage, qu’en faveur d’iceluy les père et mère de ladite damoiselle veuve lui ont promis la somme de dix mille livres en deniers comptants la veille des épousailles, dont moitié entrera en communauté et l’autre moitié demeurera propre à ladite damoiselle future épouse, et au sieur de son côté en ligne deux cents livres de rente de douaire en faveur de la dite veuve, que le survivant tiendra par préciput des biens meubles de ladite communauté, suivant la prisée de l’inventaire et sans crue, jusqu’à la somme de mille livres, avec la faculté à la dite veuve et aux enfants qui naitront dudit mariage de renoncer à la dite communauté et, en ce faisant, reprendre tout ce qui a été apporté en faveur du mariage, lui sera venu et échu par succession, donation, ou autrement, et autres clauses et conditions passées par ledit contrat, ensuitte duquel et à quittance de ladite somme de dix mille livres, passé par devant les mêmes notaires le même pour inventorié.

 

Item une sentence de décret rendu aux requêtes du palais le dix-neuf septembre mil six cent soixante-seize, par laquelle appert une grande maison, circonstances et dépendances, jardins, lieux, terres, héritages, sizes au village de Sainte Mesmes, saisies à la requête de Messire Jacques Le Masson, seigneur de la Fontaine, sur Marie Primeau, veuve de Jacques Goulon, maître horloger à Paris, tant en son nom que comme tutrice des enfants mineurs dudit défunt et d’elle, avoir été _ à Messire Nicolas Mariet procureur en la cour, moyennant sept mil neuf cent livres, et aux charges de l’enchère, lequel Mariet en a fait déclaration au profit dudit défunt sieur de Saint Mesmes, ensuite de laquelle est copie de la quittance de payement et consignation faite par ledit défunt sieur Vacherot de ladite somme de sept mil neuf cent livres, du vingt-six novembre suivant, faite es mains du sieur Garot. Et ensuite sont quatre quittances des ensaisinements avec  lesquels sont quatre pièces dont la première est une quittance signée Rigault, receveur de la seigneurie de Saint Martin de Bretoneaux, de _ et rentes à lui payés. La troisième du quatorze novembre soixante et seize est une déclaration des frais ordinaires desdites _, ensuite de laquelle est une quittance signée de Rouvroy, procureur de la somme de quatre cents soixante-neuf livres six sols, et la quatrième est copie imprimée de l’affiche des dites choses saisies. La cinquième et dernière est la déclaration passée par ledit défunt sieur Vacherot à Messire Anne de l’Hospital, comte de Sainte Mesmes, par devant Letuge et Sanalet, notaires, le dixième avril 1677, des maisons, terres et héritages, circonstances et dépendances de ladite ferme sise à Sainte Mesmes, acquise par ledit Vacherot par le décret ci-dessus énoncé.  Inventorié.

 

Item expédition en parchemin d’un contrat passé par devant Letuge et Sanalet, notaires, le vingt-six avril mil six cent quatre-vingt-quatre, par lequel appert que damoiselle Françoise Poiteau, femme séparée de biens de Messire François _ procureur en parlement, avait vendu audit défunt sieur Vacherot un bien contenant un fournil et autres lieux, attenants ceux par lui cy devant acquis, moyennant la somme de deux cent cinquante livres payées comptant, ensuite duquel est l’ensaisinement fait par le nommé Des ?? receveur du comté de Sainte Mesmes du vingt-trois mai suivant.

 

Item la grosse en parchemin d’un contrat d’acquisition faite par ledit défunt sieur Vacherot de Claude Lucas, veuve de Medard Thomas, d’une maison sise à Ste Mesmes et autres héritages sis audit lieu et es environs, moyennant six cents vingt-cinq livres, _ pour deux _ , quitte de quinze livres quinze sols dix deniers de rente de _ d’héritages, à prendre sur les dits lieux, et qui étaient dus audit défunt, que deniers comptants, passé par devant Rousseau notaire à Dourdan, le cinq mars mil six cent quatre-vingt-deux, avec lequel sont douze pièces qui sont les contrats concernant la dite rente de quinze livres quinze sols dix deniers, et autres pièces concernant la propriété de la dite acquisition, lesdites pièces cotées et paraphées par première et dernière, et inventoriés sur la dite acquisition pour le tout.

 

Item sept pièces, la première desquelles est la grosse en parchemin des contrats de constitution faits par Messire Nicolas Moreau, officier de la grande vènerie du Roi, et Geneviève Croiseau sa femme, au profit dudit sieur Vacherot, de deux cent cinquante livres de rente moyennant cinq mil livres payées comptant, laquelle somme lesdits Moreau et sa femme ont déclarée être pour employer à  payer Guillaume Guyon, bourgeois de Paris, et au sieur B_ Foulogne, comme étant aux droits et dudit sieur Vacherot, avec promesse d’en apporter quittance d’emploi  avec subrogation en faveur dudit feu sieur Vacherot, passé par devant les dits Rillard et Vallin de Sérignan, notaires, le six décembre mil six cent quatre-vingt-dix, ensuite duquel est la ratification faite par le sieur André Le Camus, par devant les mêmes notaires, le dix-sept janvier suivant, et les six autres pièces sont quittances d’emplois et pièces concernant _ cotées et paraphées par première et dernière, et inventorié sur ledit contrat pour tout.

 

Ce fait, et après avoir vaqué depuis la dite heure de trois jusqu’à celle de sept sonnée, l’assignation continuée à demain deux heures de relevée, et ont signé.

 

Et ledit jour, le vendredi premier juin audit temps mil six cent quatre-vingt-onze, deux heures de relevée, à la requête de la dite veuve Vacherot, en la présence dudit Guerin esdits noms, nous juges susdit, assisté que dessus, avons procédé à la continuation de l’inventaire, ainsi qu’il ensuit.

 

Item trois pièces en parchemin, la première est un contrat de constitution faite par Messieurs les Prévôts des marchands et Echevins de cette ville de Paris au profit d’André Le Camus, substitut du procureur du Roi au baillage de l’artillerie de France, et dudit défunt sieur Vacherot son gendre, de trois cent soixante et quinze livres de rente, moyennant la somme de sept mil cinq cents livres, qui est à raison du denier vingt, aux clauses et conditions y portées passé par devant Routié et Thomas, notaires au châtelet, le seize février mil six cent quatre-vingt-deux, aux suites duquel contrat est la quittance de Estienne Jehannot sieur de Bertillat, garde du trésor royal, portant reçu de la somme, le troisième dudit mois de février audit an, enregistré au contrôle général des finances le quatorzième dudit mois audit an, signé en fin par Monseigneur Colbert. La seconde est la cession  le transport de la dite rente faite par le dit Sieur Le Camus et Damoiselle Jacqueline Guyot, sa femme, de lui autorisée, audit défunt Sieur Vacherot et à la dite damoiselle Catherine Le Camus, à présent sa veuve, aussi de lui autorisée, continuée par les dits sieurs Prévôts des Marchands et Echevins sur les aides et Gabelles, ainsi qu’il est énoncé ci-dessus, le dit transport portant subrogation du vingt-six juin mil six cent et quatre-vingt-deux, pour de la dite rente du premier juillet prochain, moyennant pareille somme de sept mil cinq cent livres, sur laquelle les dits sieur et damoiselle Le Camus ont laissé es mains des dits sieur et damoiselle Vacherot la somme de cinq mil livres pour égaler la dite damoiselle à ce qu’ils ont donné à damoiselle Marie Le Camus leur fille, en faveur de mariage avec Louis Rousseau, secrétaire ordinaire et intendant de Monseigneur le grand Maistre de la dite artillerie, par lequel transport les dits sieur et damoiselle Le Camus ont confessé avoir reçu des dits sieur et damoiselle Vacherot le surplus des sept mil cinq cents livres, montant deux mil cinq cents livres la dite donation transport reçus par devant Letuge et Sanalet, notaires. Et la troisième sont les titres de confirmation de sa Majesté accordés aux dits sieur et damoiselle Vacherot le vingt troisième juillet mil six cent quatre-vingt-deux, pour la propriété incommutable des dits trois cent soixante et quinze livres de rente, et sur le replis par le Roi, Landais, et scellés avec le grand sceau de cire jaune, et au dos enregistré le premier jour d’août mil six cent quatre-vingt-deux, les dites trois pièces inventoriées l’une comme l’autre.

 

Item un autre contrat de constitution fait par lesdits sieurs Prévôts des Marchands et Echevins de cette ville de Paris, au profit dudit défunt Vacherot, de la somme de neuf cent cinquante livres de rente, passé par devant Bechet et Thomas, notaires, le troisième avril mil six cent quatre-vingt-deux, à prendre sur les Aides et Gabelles de cette ville de Paris, moyennant la somme de dix-neuf mil livres, qui est a raison du denier vingt, laquelle a été payée comptant par le dit sieur Vacherot au dit sieur de Bertillat, ainsi qu’il appert par la quittance du vingt troisième mars mil six cent quatre-vingt-deux, enregistré au contrôle général des finances le vingt troisième jour de mars au dit an, par Monseigneur Colbert, ledit contrat reçu et passé par les dits Bechet et Thomas, notaires, et inventorié.

 

Item autre contrat de constitution fait par les dits sieurs Prévôts des Marchands et Echevins de cette ville de Paris, de la somme de cinq cent et cinquante livres auprès dudit défunt André Louis Vacherot le cinquième juillet mil six cent quatre-vingt-dix, à prendre sur les Aides et Gabelles de cette ville de Paris, moyennant la somme de neuf mil neuf cent livres, qui est a raison du denier dix-huit, laquelle somme a été payée comptant par ledit sieur Vacherot es mains de Messire Jean Baptiste Brunet, ainsi qu’il appert par sa quittance du dernier juin audit an, contrôlée, enregistrée, le dix neuvième dudit mois de juillet mil si cent quatre-vingt-dix, signé Philippeaux, ledit contrat reçu, passé, par Metier et Sanalet, notaires audit châtelet, inventorié.

 

Item autre contrat de constitution passé par lesdits  Prévôts des Marchands et Echevins de cette ville de Paris le septième juin mil six cent quatre-vingt-dix, par devant Chennet et Sanalet, notaires, au profit dudit défunt André Louis Vacherot, acceptant pour André Louis Vacherot son fils, de la somme de quinze livres de rente viagère,  payable par              , payés de la première classe sous les quittances dudit défunt sieur Vacherot son père, moyennant la somme de trois cent livres payées par ledit sieur Vacherot es mains dudit Messire Jean Baptiste Brunet, suivant la quittance du trentième mai audit an mil six cent quatre-vingt-dix, contrôlé et enregistré au contrôle général des finances par Monseigneur Philippeaux, inventorié.

 

Item un contrat de constitution passé par Monseigneur l’évêque de Paris président de l’assemblée du clergé de France, Messire Henry Dangliers de Barlemont, abbé de Saint Pierremont, agent général du clergé de France, et autres agents généraux dudit clergé, commissaires nommés par les seigneurs dudit clergé, par délibération arrêtée à Saint-Germain-en-Laye le dix-neuvième juin mil six cent quatre-vingt-dix, passé pardevant Letuge et Sanalet, notaires, le vingtième novembre suivant mil six cent quatre-vingt-dix, de deux cent livres de rente annuelles, à prendre en la recette générale du clergé, au profit de la dite damoiselle Catherine Le Camus, ses héritiers et ayant causes, cette constitution faite moyennant la somme de trois mil six cent livres, payée par ladite damoiselle es mains de Pierre Crozat, écuyer, fondé de procuration spéciale, à l’effet de ladite constitution passée le premier octobre mil six cent quatre-vingt-dix, pardevant Mortier et son confrère, notaires dont la minute est _ ledit Mortier, par lequel contrat ledit Crozat reconnait avoir reçu ladite somme avec lequel est copie imprimée de la ditte délibération et procuration énoncés audit contrat, et la copie collationnée de la quittance du sieur garde du trésor royal dudit sieur Crozat, inventoriés.

 

Item autre contrat de constitution passé par lesdits sieurs du clergé le cinquième décembre mil six cené quatre vingt-dix, pardevant Melin et ledit Sanalet, au profit de ladite damoiselle veuve Vacherot, de trois cent livres de rente annuelle, moyennant la somme de cinq mil quatre cent livres, payée es mains dudit Crozat, la dite rente à prendre et recevoir à raison du denier dix-huit sur les revenus dudit clergé, ainsi qu’il est plus au loin énoncé par ledit contrat, avec lequel copies imprimées de déliberation, procurations et quittances, énoncées audit contrat, le tout inventorié l’un comme l’autre.

 

Item cinq pieces attachées ensemble, la première la grosse du contrat de constitution, passé pardevant lesdits Letuge et Sanalet, notaires, le vingt cinq septembre mil six cent quatre-vingt-huit, fait par Damien de Verly, Bourgeois de la ville de Dourdan, tant en son nom que comme procureur de damoiselle Magdeleine Joncquet, sa femme, et fondé de la procuration spéciale, passé pardevant Michault, notaire royal audit Dourdan, le six desdits mois et an, au profit dudit défunt sieur Vacherot, de cent cinquante livres de rente moyennant la somme de trois mil livres payée comptant, laquelle somme ledit de Verly s’est obligé d’employer avec autres deniers en l’acquisition de la charge de Greffier en l’élection dudit Dourdan, ensuitte duquel est copie de laditte procuration.

La deuxième est une autre copie en parchemin desdits contrats et procuration, et ensuitte est la ratiffication faite par ladite Joncquet dudit contrat passé pardevant ledit Michault, notaire à Dourdan, le quinze novembre suivant. Les trois et quatre sont copie de l’acquisition faite par ledit sieur de Verly d’une ferme de métairie sise à Thionville au prix porté, passé pardevant ledit Michault, le trente août mil six cent quatre-vingt-cinq, la cinquième est la grosse d’un bail fait par lesdits de Verly et sa femme de la dite ferme à Charles Anaux de ladite ferme, moyennant cent quatre-vingt livres, et aux  charges y portées, passé pardevant ledit Michault, notaire, le quatorze janvier mil six cent quatre-vingt-quatre, inventorié l’un comme l’autre.

 

Item la grosse d’un contrat de constitution passé pardevant lesdits Letuge et Sanalet, notaires, le cinq avril mil six cent quatre-vingt-neuf fait par Nicolas Deshayes, marchand mercier à Saint Arnoul, tant en son nom que ce faisant fort de Geneviève His sa femme, au profit dudit défunt sieur Vacherot, de cent livres de rente, moyennant deux mil livres payées comptant, laquelle somme avec autre, il a declaré être pour employer à la consignation, à cause de l’adjudication à lui faite, par décret de Messieurs des requêtes du Palais, d’une maison, vignes, terres et heritages, sise à Saint Arnoul, à la marge duquel est la ratification faite par ladite His, pardevant les mêmes notaires, le vingt-et-un juin suivant, avec lequel est copie collationnée par Tadoué,nottaire, le vingt deux avril audit an, de la quittance de consignation faite par ledit Deshayes es mains du sieur Langlois, receveur des consignations desdits sieurs des requêtes du Palais, de deux mil deux cent cinquante livres, de laquelle somme et à declaré y être entré les deux mil livres empruntés dudit sieur Vacherot, lesdittes deux pièces inventoriées l’une comme l’autre.

 

Item la grosse d’un contrat passé pardevant lesdits Letuge et Sanalet, notaires, le vingt deux octobre quatre-vingt-neuf, fait par Jacques de Lescornay, écuyer, sieur du Mont, au profit dudit défunt sieur Vacherot, de cent vingt-cinq livres de rente, moyennant deux mil quatre cent livres payées comptant, inventorié.

 

Item la grosse d’un contrat de constitution passé pardevant Bleau et Doyen, notaires, le vingt six novembre mil six cent quatre-vingt-dix, fait par Messire Anne Louis  _ de Mallon, chevalier seigneur de Bersy, Conflans et autres lieux, au proffit de ladite damoiselle veuve Vacherot, de trois cent livres de rente, moyennant six mil livres, pour demeurer quitte de pareille somme et devoir audit défunt sieur Vacherot, énoncé et datté audit contrat qui a été rendu audit sieur de Bersy, inventorié

 

Item la grosse d’un contrat de constitution passé pardevant Gallois et Laurent, notaires, le seize janvier mil six cent quatre-vingt-quatre, fait pardevant Messire Anne de l’Hospital, chevalier comte de Sainte Mesmes et autres lieux, au profit du défunt sieur Vacherot, de cinq cent livres de rente, moyennant dix mil livres payées comptant, inventorié.

 

Item la grosse d’un contrat passé pardevant ledit Michault, notaire à Dourdan, le vingt quatre avril mil six cent quatre-vingt-six fait par Nicolas de Lestournel, marchand tanneur audit lieu, et Marie Deschamps sa femme, au profit dudit défunt sieur Vacherot, de quinze livres de rente, moyennant la somme de trois cent livres, inventorié.

 

Item la grosse d’un contrat passé pardevant ledit Michault, notaire à Dourdan, le quatorze octobre mil six cent quatre-vingt-six, par lequel ladite damoiselle veuve, tant en son nom que comme se disant avoir la garde de ses enfants, avoir vendu à titre de rente de bail d’héritage à Jullien Barbié, cordonnier demeurant à Saint Arnoul, d’une maison et lieux sises audit lieu, moyennant treize livres de rente de bail d’héritage sur lesquels il avait été payé cent sols à l’église de Saint Arnoul pour faire la fondation, suivant l’intention dudit défunt, et qu’il est porté par ledit contrat, inventorié.

 

Item la grosse d’un autre contrat passé pardevant ledit Michault, notaire audit Dourdan, le huit juin mil six cent soixante-dix-sept, par lequel ledit défunt sieur Vacherot a vendu à Pierre Grimault _, demeurant à Saint Arnoul, tant pour lui que pour Jeanne Bourdonné sa femme, qu’il a promis faire ratifier, d’une maison et lieux sise à Sainte Mesme, aux conditions y portées, moyennant quarante livres de rente foncière du bail d’heritage et aux autres selon ses conditions y portées, inventorié.

 

Item deux grosses de contrats passés pardevant Lambert, tabellion à Saint Arnoul, signés en fin Fautier, commis pour l’absence du tabellion, et scellé, daté, l’un comme l’autre, du quatre avril mil six cent soixante-dix-neuf, par le premier desquels ledit défunt sieur Vacherot a vendu à Jacques de Croye, vigneron demeurant audit Saint Arnoul, une maison et lieux sis audit lieu, trente livres de rente foncière de bail d’héritage, non racheptable, et le second fait par ledit Vacherot, tant en son nom que comme tuteur de Vincent Vacherot sieur de St Vincent son frère, audit de Croye, de plusieurs morceaux de terre, moyennant dix huit livres de rente de bail d’héritage, avec lesquels sont deux autres pièces. La première est l’expédition en papier d’un contrat de vente fait par  ledit de Croye et Jeanne Marie sa femme à Jacques de Croy, leur fils, des héritages mentionnés aux deux précédents contrats, à la charge entre autres choses des quarante huit livres de rente dus audit défunt sieur Vacherot passé pardevant Mathurin Simoneau, notaire et tabellion à Sonchamp, le trois novembre mil six cent quatre-vingt, et la dernière est une expédition en papier d’un contrat passé pardevant ledit Simoneau, notaire, le dix neuf février mil six cent quatre-vingt-cinq, par lequel, entre autres choses, ledit défunt sieur Vacherot a réduit et modéré audit de Croye fils les quarante huit livres de rente en deux parties à quarante deux livres, à laquelle rente, Marie d’Angerville, femme dudit de Croye, s’est solidairement obligée, et au payement de cinquante-cinq livres d’arrérages qui étaient dus, lesdittes quatres pièces, inventoriées l’une commel’autre.

Ce fait, aprés avoir vaqué jusqu’à huit heures sonnées depuis ladite heure de deux heures de relevée, avons l’assignation continuée à demain huit heures du matin, et ont signé.

 

Et le samedi deuxième jour dudit mois de juin, huit heures du matin, à la requête de ladite damoiselle veuve Vacherot, et en la présence dudit Guerin, es noms et qualites ci-dessus, nous juge susdit, assisté comme dessus, avons procédé à la continuation dudit inventaire ainsi qu’il ensuit.

 

Item l’expédition en parchemin d’un contrat passé pardevant ledit Michault, notaire audit Dourdan, le dix-neuf mai mil six cent quatre-vingt-un, par lequel Margueritte Bonnier, fille de Messire Estienne Bonnier, procureur audit Dourdan, et de Marie Polluche, ses père et mère, mineure et procedant sous l’autorité de François Polluche, marchand à Etampes, laquelle Bonnier, ledit Polluche s’est obligé de faire ratifier lors de sa majorité, d’avoir vendu audit défunt sieur Vacherot trois septiers et trois _ de terre labourable en plusieurs pièces sises à Haudeboux, moyennant cent douze livres dix sols, payés comptant, avec lequel est l’expédition en papier d’une ratification faite par Nicolas Barry, marchand à Gaillardon, et ladite Margueritte Bonnier sa femme, du contrat de vente cy devant _  en faveur de laquelle ratification ledit Messire André Le Camus leur a payé une somme de trente livres, passé pardevant Mulot, tabellion, passé audit Gallardon le quatre mai mil six cent quatre-vingt-six lesdites deux pièces inventoriées l’une comme l’autre.

 

Item neuf pièces attachées ensemble, la première est la grosse d’une obligation passée par devant Desnots et Manchon, notaires, le vingt-neuf avril mil six cent soixante et dix-huit, passé par Messire Hugue Betault seigneur de Chemault, au profit dudit défunt sieur Vacherot, de la somme de autre mil livres par lui prêtés comptant et pour les causes y portées. Le deuxième, passé par devant les mêmes notaires le même jour, [ ]le brevet original d’un acte par lequel Messire Laurens de Thuis de la Tour, conseiller du roi, Maître ordinaire en sa chambre des comptes, s’est volontairement rendu caution dudit sieur de Chemant pour le payement desdits quatre mil livres et s’est solidairement obligé au payement de la dite somme après simple commandement. Le troisième est un exploit de commandement fait par Guerin, huissier à cheval, le sept août mil six cent quatre-vingt-huit à la requête dudit défunt sieur Vacherot audit sieur de Chemault, de payer la ditte somme de quatre mil livres. La quatre, du huit dudit mois d’août est une assignation donnée aux dits sieurs de Chemault et de la Tour pour le payement de la dite somme. La cinq, du vingt-sept desdits mois et an, et une sentence du Châtelet portant condamnation de la ditte somme avec les intérêts et dépens, et par la même sentence ledit sieur de Chemault a été condamné aquitter ledit sieur de la Tour de ladite condamnation aux dépens. Les six, sept, huit et neuf sont procédures et déclarations de dépens adjugés par ladite sentence. Les dites neuf pièces inventoriées l’une comme l’autre.

 

Item une promesse signée Bligny du vingt trois juin mil six cent soixante et dix-neuf par laquelle le soussigné a promis de payer audit défunt sieur Vacherot la somme de trente cinq livres valeur réçus comptant, inventorié.

 

Item une autre promesse signée la Maréchal d’Humières du quinze mars mil six cent quatre-vingt-huit, par laquelle la dite Dame soussignée a promis payer audit defunt sieur Vacherot la somme de quatorze cent livres pour reste du prix d’un grand lustre d’un cristal de roche à elle vendu, au dos de laquelle est écrit de la main dudit défunt, ainsi que les parties l’ont reconnu, un reçu de deux cent vingt livres du vingt-huit septembre mil six cent quatre-vingt-neuf et ensuite de la main du sieur Robineau, ainsi que ladite veuve l’a declaré le dix huit août mil six cent quatre-vingt-dix, a été payé à Mademoiselle Vacherot six cent livres a compte de ce qu’il est dû dudit Bellet dont elle a donné quittance séparée, et plus bas de la même main est écrit, Mademoiselle Vacherot dite, qu’il a déduit à Monsieur Landais neuf livres et dix sols pour les invalides et le contrôle de la quittance des six cent livres chiffré à côté, suivant lequel il parait qu’il reste dus cinq cent quatre vingt-neuf livres dix sols. Ce inventorié.

 

Item une autre promesse signée Catherine Guyot, veuve de Jacques Rénard, par laquelle la soussignée à reconnu devoir a ladite veuve la somme de six cent livres pour pareille somme à elle prêtée, inventorié.

 

Item une autre promesse signée de Mallon, du vingt six novembre mil six cent quatre-vingt-dix, par laquelle le sieur soussigné a reconnu devoir à ladite damoiselle veuve la somme de trois cent livres qu’il a promis lui payer au six mois. Lu et inventorié.

 

Item copie d’une promesse faite par le sieur Regnauld de Rouillon, au profit du sieur Le Breton, de la somme de cent trente deux livres, du premier juin mil six cent soixante et dix-neuf, ensuite un ordre dudit Le Breton au profit du sieur Feuillet, un ordre du quinze avril mil six cent quatre-vingt-quatre, et ensuite l’ordre du dit Le Breton au profit du défunt, et ensuite est une reconnaissance signée Thouret du dix neuf janvier dernier, par lequel le soussigné reconnait qu’il lui a été mis es mains ledit Bellet, qu’il a promis rendre an la valleur, inventorié.

Apres l’inventorié de laquelle copie et récépisse, laditte veuve a déclaré l’avoir mis es mains dudit Thouret pour tacher à s’en faire payer, ledit Rouillon étant décédé.

Et par ledit sieur Guerin a été fait attestation que la déclaration faite par ladite Damoiselle veuve ne pourra nuire ny préjudicier aux dits mineurs, et a signé.

 

Item une autre promesse signée Paris, du vingt neuf mars dernier, par lequel le soussigné reconnait devoir à la dite Damoiselle veuve dix huit livres à luy prêtés, inventorié.

 

Item trois pièces, la première passée pardevant Michault, notaire à Dourdan, le seize juin mil six cent quatre-vingt-sept, par lequel Maître Noël Picard, procureur au baillage et comté de Rochefort, a vendu audit sieur André Le Camus, pour et au nom dudit défunt sieur Vacherot, plusieurs morceaux de terre audit Haudeboux, moyennant cent cinquante livres et comptant. La deuxième est copie en papier du contrat d’acquisition fait par ledit Picard desdits héritages passé pardevant Drouet et son compagnon, notaires au Châtelet, le sept novembre mil six cent quatre-vingt-cinq. La troisième et dernière passée pardevant Salmon, tabellion audit Rochefort, le dix-neuf mai mil six cent quatre-vingt-quatre, est un partage fait entre ledit défunt sieur Vacherot d’une part et Matherine Fouquet, veuve Messire Aisné Bonnier, procureur audit Rochefort, des héritages y mentionnés, inventorié l’une comme l’autre.

 

Item trois pièces attachées ensemble. La première du premier janvier mil six cent soixante et six sont des lettres de provision accordées par Messire Arnaud Charles Duc de Mazarin La Meilleraye et Mayenne, pair, grand maître et capitaine général de l’artillerie de France, audit défunt sieur Vacherot de l’état et place de commissaire ordinaire de l’artillerie de France, signé en fin le Duc de Mazarin et plus bas par Monseigneur Piqué, et à côté est l’enregistrement signé Clapison du Lin. La seconde, du vingt quatre juillet mil six cent soixante et dix, sont des lettres de confirmations en faveur dudit défunt sieur Vacherot, données par Messire Henry de Daillon, comte Du Lude, dudit état et place, signé en fin Le Lude et plus bas par Monseigneur Fautrier, et scellées et à côté l’enregistrement, signé Camus de Beaulieu. Et la troisième et dernière, du premier janvier mil six cent quatre-vingt-six, sont des lettres de confirmation dudit état données par Monseigneur le Maréchal d’Humières, signé en fin d’Humieres et plus bas par Monseigneur Robineau, scellées et à côté l’enregistrement. Lesdittes trois pièces inventoriées l’une comme l’autre.

 

Item une liasse contenant neuf pièces qui sont extraits baptistaires dudit défunt, certificats de service, procédures, baux, concernant la ditte charge, et la dernière desquelles est une déclaration faite par ledit sieur Vacherot passée pardevant Caron et Thomas, notaires, le dix-sept juin mil six cent soixante et quinze. Lesdittes pièces être _ paraphées par première et derniere, et inventoriées sur la première et dernière pour le tout.

 

Item sept pièces. La première, du vingt-et-un février mil six cent soixante et dix-huit, passé pardevant Matrigné et Samfray, notaires au Châtelet ,et une obligation faite par Estienne Vacherot de Saint Estienne, solidairement avec Nicolle Lelong, veuve d’Etienne Vacherot, au profit du défunt sieur Vacherot, de deux cent quarante et une livres dix sols. La seconde du douze août suivant, est une promesse signée de Saint Estienne de quarante-quatre livres six sols, au profit dudit défunt. La trois, du vingt-six novembre mil six cent soixante et dix-huit, est un exploit de demande faite à la requête dudit défunt, à la ditte Lelong, pour le payement desdits deux cent quarante-et-une livres quatorze sols d’une part, et quarante quatre livres dix sols d’autre, avec l’interêt et dépens. La quatre est une sommation de fournir défenses. La cinq, du quatre janvier mil six cent soixante et dix-neuf est une sentence du Châtelet portant condamnation desdittes sommes interêts et dépens. La six du X mars suivant est la déclaration de dépens adjugée par laditte sentence, et la septième et dernière dudit jour vingt un février mil six cent soixante et dix-huit, est un acte de cautionement fait par laditte veuve Vacherot pour ledit de Saint Estienne son fils, lesdittes pièces inventoriées l’une commel’autre.

 

Après l’inventorié desquelles dernières pieces ladite veuve Vacherot a declaré qu’elle a appris et lui a été dit que ledit défunt avait promis de remettre à ladite veuve Vacherot les interêts et dépens de ladite somme, et a signé

Catherine Le Camus.

Et par ledit Guerin à été ____il n’a pas été payé de ses frais qu’il a _ en cette consideration et a signé

Guerin

 

Item huit pièces attachées ensemble. La première est un_ de caisse rendu par ledit défunt sieur Vacherot au siur Landais de Montroy, contenant vingt feuilles toutes paraphées au bas par ledit sieur de Montroy en fin duquel et sur le dix huitième feuillet est l’arrêté du vingt juillet mil six cent quatre-vingt-dix signé desdits sieurs Landais et Vacherot, et ensuite est une augmentation de dépenses faites depuis le dit arrê,té signé en fin dudit sieur de Montroy et de ladite veuve du seize août suivant.

La deux, du dernier juillet mil six cent quatre-vingt-sept, est copie d’une reconnaissance faite par ledit défunt sieur Vacherot des effet et y contenus, signé pour rempliation Landais, et ensuite est un reçu signé Landais de Montroy, du vingt un juillet dernier, des pièces contenues, à la réserve d’une certification du sieur du Mey et une du sieur Rénaud. La trois, du vingt-quatre décembre dernier mil six cent quatre-vingt-dix, est un état de quelques sommes qui se trouveront réciproquement dues, contenant deux feuillets signé en fin dudit sieur Landais de Montroy et de ladite veuve, et le surplus sont mémoire, lettres de change, billets et autres pieces servant à la décharge de ladite succession que les parties ont  désiré être plus amplement expliqué et inventorié l’un comme l’autre

 

Item un mémoire en une demi feuille de papier écrite de la main dudit sieur Le Camus, ainsi que les parties ont reconnu, des meubles et livres qui étaient dans la maison dudit défunt sieur Vacherot à Sainte Mesmes et que ledit sieur Le Camus a fait rapporter en sa maison de Dourdan, daté en fin du quinze février dernier, inventorié.

 

Item le livre journal dudit défunt, sur le premier feuillet duquel Recto est écrit registre contenant mes affaires particulieres, écrit en partie et uniquement de la main dudit défunt, à l’exception de quatre articles écrits sur le trente cinquième feuillet Recto qui regarde le sieur Primault,  d’un mot écrit sur la quarante huitième page, en bas du second article, les mots suivants audit pour mil six cent quatre vingt trois quinze cent livres, inventorié sur ledit premier feuillet Recto et sur la soixante et quatrième page.

 

Item une liasse contenant   pieces qui sont promesses dudit défunt, lettres de change et billets acquités par ladite veuve, mémoires, quittances, le tout paraphé par première et dernière, et inventorié sur la première pour le tout.

 

Apres l’inventorié de tout ce que dessus, ladite veuve a declaré que les deniers comptant qui se sont trouvés sont partie de ceux que ledit défunt et elle ont reçu pour le sieur Guyot son oncle directeur général des hôpitaux du Hainaut demeurant à Avesnes,  tant d’arrérages de rente a lui appartenant, desquels deniers, avec ce qu’elle a reçu depuis le décès dudit défunt, elle en a fait les acquisitions dont les contrats ont été inventoriés, qu’à satisfaire et acquitter plusieurs dettes qu’elle a payé, et qu’il reste dû à la communauté les sommes qui ensuivent.

Premièrement, par Monsieur de Sainte Mesmes les arrérages de la rente par lui dus depuis le premier janvier mil six cent quatre-vingt-neuf par Monsieur Betault de Chermault. Les arrérages depuis le premier janvier mil six cent quatre-vingt-huit par Monsieur de Bersy. Les arrérages depuis la constitution :

Par le sieur du Mont, les arrérages de puis la constitution ;

Par le sieur Lestournet, les arrérages depuis la dite constitution ;

Par le sieur Moreau, les arrérarges depuis le premier janvier mil six cent quatre- ;vingt-dix

Par Jean Trouslot, fermier de Sainte Mesmes, trois cent trente cinq livres pour reste de fermage échu à la Saint Martin dernier, suivant le bail qui est sur les lieux, à raison de trois cent soixante livres par an ;

Par le nommé Primault, de reste d’arrérages échus à la Saint Martin dernier, quatre vingt dix-huit livres dix-sept sols six deniers ;

Par Pierre de Croy,quarante livres ou environ d’arrérages échus à la Saint Martin dernier, avec lequel il convient compter ;

Plus les arrérages des rentes sur la ville et clergé depuis le premier janvier dernier ;

Plus les arrerrages de la tontine ;

Par Jean Riviere, locataire des terres de Houdebout depuis la Saint Martin dernier, quatre vingt livres pour six setiers de blé et les mars de terres qu’il a pris à loyer ;

Par le nommez Gandon de L’Etreron ( ?), cinquante livres pour bois à lui vendu par Thomas Yvon, trente livres ;

Et qu’il y a chez le tisserand du fil pour faire une douzaine de nappes de valeur de seize livres ;

Plus trente livres de filasse, à raison de cinq sols la livre de valeur ;

Mais aussi qu’il est dû par la dite communauté les sommes qui ensuivent :

Premièrement, audit sieur Guyot son oncle, quatre mil trois cent soixante et seize livres dix sols, pour les arrérages des rentes reçus par ledit défunt et elle de l’hôtel de cette ville, que somme payée par ledit sieur Guyot suivant les billets dudit défunt ;

Qu’il convient compter avec le sieur Vacherot commissaire et garde d’artillerie de Pignerol de ce que ledit défunt a reçu et payé pour lui ;

Qu’il est dû à Monsieur le Marquis Commadeu deux mil cinq cent livres restant de quatre mil livres contenus au billet dudit défunt ;

Au sieur Laisné, quarante deux livres pour le contenu avec billet du sieur de Vaugloisan ;

Au nommé Mathurin Pinot, forgeur, cent quatre-vingt-seize livres cinq sols, pour trois années de ses gages dont deux ont été touché par ledit défunt et l’autre par elle, déduction faite de ce qu’il est convenu pour le droit de contrôle et des invalides ;

Au sieur Le Breton, cent cinquante livres contenus en une lettre au billet dudit deffunt ;

Au sieur Le Gras, deux cent livres pour le contenu en un billet fait à son profit par Daniel Fournier, huissier au baillage de l’artillerie, lequel ledit défunt a souscrit, et qu’elle a ouï dire audit défunt que ledit Fournier se prétendant créancier du nommé Terrier cy devant portier du petit arsenal, ledit défunt sieur Vacherot a retenu cent cinquante livres sur les gages dudit Terrier pour les déduire audit Fournier ;

 Au nommé Silent, soixante et cinq livres restant de soixante et dix-huit livres dix sols que ledit défunt a touché pour le prix d’un cheval ;

Plus qu’il convient compter avec le sieur Evry sur ce qu’il prétend lui être dû par ledit défunt, tant a cause de quatre-vingt livres qu’il a touché du contenu en l’ordonnance, que pour raison d’une société qui a été ensemble ;

Et a signé.

Et par ledit Guerin a été protesté que la déclaration cy dessus ne pouvait prejudicier ni nuire aux dits mineurs.

Ce fait, et après avoir vaqué depuis ladite heure jusqu’à celle de midi sonné, et que tout a été inventorié, tout le contenu audit inventaire a été laissé en la garde et possession de la dite Damoiselle veuve, du consentement dudit Guerin, laquelle s’en est chargé pour tout représenter quand et à qui il appartiendra, et ont signé.

Catherine Le Camus

Guerin

Cossin

Tauxier

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