NOTICE SUR HIPPOLYTE - NOTES

 

1.Propriété qui en 1908 existe encore et est occupée par des sœurs assomptionnistes françaises: renseignement donné par M. Paul ROPS dans un courrier de 1908 au Marquis de FREMEUR. Ils possèdent également à cette époque une Brasserie.

 2. Jérôme-Simon de Coeur de Scry, chirurgien de la reine d’Espagne, décédé le 2 juin 1740, marié le 21 août 1730 avec Marie-Antoinette Henry de Faveaux 1709-1785. 

3. Le château et la seigneurie de THOZEE resteront aux HENRY de FAVEAUX puis, à la fin du XIX°, passeront aux ROPS leurs descendants. Le château est actuellement le siège de la fondation Félicien ROPS.

4. Colonel du Régiment de ROUSSILLON INFANTERIE ; sera Maréchal de camp en 1780. 

5. Ce collège situé en Seine et Marne, fait partie des 12 écoles royales militaires instituées par le 28 mars 1776 par le Comte de SAINT GERMAIN et chargées d'instruire de futurs cadets pour l'armée royale: SOREZE, BRIENNE, TIRON, REBAIS, BEAUMONT, PONTLEVOY, VENDOME, EFFIAT, PONT-A-MOUSSON, TOURNON, AUXERRE et LA FLECHE. Ces écoles sont supprimées par la Convention en septembre 1793.

6. Fille de Louis Alexandre de FOUGERES d'AURE, ancien Brigadier des Gardes du Corps, chevalier de Saint Louis, obligé d'émigrer de 1790 à 1805, décédé le12 juillet 1807 au château de VERRIERES (sa tombe est toujours dans le cimetière), et de Charlotte Aimée Suzanne de MONFRABEUF qui fut emprisonnée plusieurs mois avec ses enfants à la chartreuse du MONT DIEU sous la Terreur.

7. A PARIS, 5 rue des Lions Saint Paul. Il est inhumé le 28 juin au cimetière de la paroisse St Paul.

8. Sans doute pour préserver son patrimoine , son mari ayant contracté de nombreuses dettes.

9. Ce régiment est la propriété du comte Valentin Ladislas ESTERHAZY.

10. Hippolyte tentera d'ailleurs vainement de faire valoir ces années de service, les enfants de troupe n'étant en effet pas inscrits sur les contrôles de troupe.

11. Depuis l'ordonnance du 1er mai 1766, les régiments peuvent en effet admettre des fils de militaire comme enfants de troupe. Le régiment doit alors pourvoir à leur subsistance, à leur entretien et à leur éducation. A partir de 10 ans ils sont admis à faire le service et à percevoir une solde. Jusqu'à l'âge de 14 ans ils reçoivent une instruction élémentaire, mais après cet âge ils doivent travailler dans les bureaux ou les ateliers des escadrons ou bien du régiment. Une fois atteint l'âge de 16 ans, s'ils ont les qualités requises, ils sont alors tenus de contracter un engagement de 8 ans.

12. Document signalé dans les archives ROPS en 1908. 

13. Hypothèse avancée par M. Paul ROPS dans un courrier de 1908 au Marquis de FREMEUR. L'armée autrichienne est composée à l'époque de régiments allemands, hongrois ou wallons; parmi ces derniers figure alors le célèbre régiment des "Dragons de LATOUR" du Comte de BAILLET LATOUR, mais également le régiment d'infanterie de WURTEMBERG.

14. Charles Antoine Maximilien de BAILLET LATOUR, d'une famille implantée dans le pays de LIEGE, est né à LATOUR le 14 décembre 1737 et est décédé à VIENNE en 1806. Elève des Récollets à VIRTON, capitaine sur le champ de bataille de KOLLIN (près de NAMUR) en 1757, chevalier de l'Ordre de Marie-Thérèse, nommé Feldmarschal-Leutnant et Colonel-Propriétaire du Régiment des Dragons de LATOUR, puis Feldzeugmeister, Commandant de l'armée d'ALLEMAGNE, Président du Conseil aulique, réputé pour sa loyauté incorruptible et son attachement inébranlable à la personne de son Souverain.

15. Corps Baillet-Latour:
- GM Lövenberg:
- IR No. 22 "Lacy" (3 bataillons)
- IR No. 38 "Württemberg" (2 bataillons)
- GM Prinz Holstein-Augustenburg:
- IR No. 21 "Gemmingen" (2 bataillons)
- IR No. 55 "Murray" (2 bataillons)

 

 16. Environ 40 km au sud-est de ZURICH.

 17. Son beau-père Louis Alexandre de FOUGERES d'AURE y possédait un petit château où il s'était installé à son retour d'émigration. Alexandre sera ensuite maire de VERRIERES.

18. " L’importante maison des SURIREY à LOUVERGNY, au centre du village, porte sur la façade, en agrafes de fer, le millésime 1778. On remarquait, de chaque côté de la porte du mur de clôture donnant accès dans la cour d’entrée, deux très beaux vases décoratifs en pierre à bouquets de fleurs et de fruits ; ils ont été vendus récemment. Dans la salle à manger, on voit encore un joli parquet ancien, avec dans le milieu, une rose des vents en marqueterie. Après les SURIREY, cette propriété , avec parc et étang, d’une contenance de 21 arpents, passa, par vente, à M. CHAIGNOT, puis à son gendre M. NOIRET… "(in CH. HEMMERLE " Les de MECQUENEM et les de WACQUANT du CHESNE LE POPULEUX ", 1933).

 19. Cf Extrait de l’acte de sépulture de Thomas César de FOUGERE (père de Louis Alexandre) du 1er 8bre 1780 (registre paroissiaux de la commune d’Aure, canton de Monthois, Ardennes).

20. Du château de BRIERES, il ne reste aujourd'hui que le porche encadré de ses deux pavillons ainsi que les douves. Détruit au cours de la Grande Guerre, le château fut édifié en 1640 par le Comte de ROQUEFEUILLE, Brigadier des armées du roi. Passé probablement à la famille de SUGNY à une date inconnue. Gabriel Dominique Augustin de la SIMONNE DUHAMEL en hérite de son cousin germain Charles de SUGNY vers 1740 et, le 18 juillet 1758, sa fille Marie Louise épouse à BRIERES Jean Baptiste de MOY de SONS, faisant alors entrer la propriété dans cette famille. Le château et les terres seront finalement vendus en 1809 par Marie Marguerite et Charles Louis de MOY de SONS au Colonel Michel VEILANDE, commandant le 88° de ligne avec lequel il s'est illustré à IENA et PUTULSK et futur Général et Baron d'Empire, pour la somme de 130 000 francs. Compte tenu des campagnes de l'Empire puis de la suite de sa carrière militaire, il n'y habite qu'à partir de 1817 et l'on peut supposer que Charles Louis de MOY et sa famille y demeurèrent comme locataires.  En 1811, leur fille Philippe y épouse en effet Henri CARDINAL de CUZEY. Il est à noter par ailleurs que les GRUTHUS, famille apparentée aux FOUGERES et WACQUANT, ont étés seigneurs de BRIERES, en partie, du début du XVII° siècle jusqu'au milieu du XVIII°, mais demeuraient dans une autre propriété plus modeste et distincte du château.

21. LOT ET GARONNE ; la zone industrielle de cette ville s’appelle d’ailleurs Z.I. SURIREY.

22. Malgré des armoiries étonnamment similaires et un lien patronymique évident, ce cousinage n'est toujours pas établi.

 23. Quelques mots sur les fonctions municipales au début du XIX° siècle : depuis l’Empire, le maire est nommé par le Préfet. Le maire doit mettre en œuvre au niveau local, la politique décidée par le pouvoir central. Son rôle est donc très important pour les autorités gouvernementales. C'est en effet par l'action du maire et du conseil municipal que les habitants voient l'orientation du régime. Le pouvoir va donc s'attacher à séduire les maires. Il ne faut pas aller chercher très loin les avantages tirés par le pouvoir central dans la possibilité de procéder à la nomination des maires : un maire nommé, c'est un maire à la botte du pouvoir ; c'est un maire dont on est sûr que sa "couleur politique" n'est pas à l'opposé de celle de Paris. Les préfets, personnel mobile par excellence, ont donc pour charge de trouver le maire en fonction du régime. Tantôt royaliste, tantôt républicain, parfois bonapartiste. Qui dit nomination dit aussi révocation et par conséquent à chaque changement de régime correspond souvent une révocation et donc une épuration du corps municipal. Etre parvenu à conserver sa fonction de 1809 à 1821, soit sous 2 régimes avec en plus l’intermède des " 100 jours ", est donc une relative performance pour Hippolyte.

Depuis la Constitution Civile du Clergé du 12 juillet 1790, le maire a reçu de nombreuses attributions qui appartenaient auparavant au curé. L’état civil est ainsi désormais tenu par les corps municipaux, le maire délivre notamment le certificat de civisme, nécessaire pour briguer une place dans l’administration, il accorde des attestations telles le certificat d'indigence pour être dispensé d’imposition… Ajoutons que le maire de l'Empire ou de la Restauration fait également figure de potentat face à un conseil municipal dont les pouvoirs sont strictement limités.

Depuis 1802, le maire doit par ailleurs assister au tirage au sort des conscrits. S’il est absent, il est sanctionné. Logiquement, exemptions et remplacements dépendent également de lui. Sous l’Empire, un arrêté du 22 décembre1804 le rend responsable des réfractaires et des déserteurs de la commune.

Notons que pour être maire, il faut être un minimum instruit, ce qui dans la première partie du XIXe siècle n'est pas le cas de la majeure partie de la population. La fonction est donc d'emblée réservée à des privilégiés; ce qu'a cependant toujours souhaité le pouvoir. La fonction de maire ne comporte en effet aucune. Face à cette charge, plus qu'à cet honneur, les maires vont donc souvent être choisis dans la petite aristocratie locale ou la petite bourgeoisie. Sous la Restauration, c’est ainsi plutôt le type " Monsieur de Rénal " (in " Le Rouge et le Noir ", Stendhal) qui prévaut : aristocrate, antibonapartiste, antilibéral.

 24. LE CHESNE: résidence de Roland de MECQUENEM (1711-1787) depuis 1767, puis ensuite de sa veuve Marie Louise Françoise de GRUTHUS remariée en 1791 à Philippe Alexandre de WACQUANT. Ses parents habitent au CHESNE en 1796 une maison rue Cadaux et possèdent depuis le 26 ventôse an IX une maison rue haute; ils ont également à CHATILLON SUR BAR plusieurs fermes : au lieu dit " le grand chemin qui conduit à NOIRVAL ", au lieu dit " la Rue en allant à BELLEVILLE " et à SPINCOURT dans la MEUSE ; ils possèdent encore en indivis avec les MECQUENEM le manoir du " CHARME " à MONTGON (disparu depuis 1823).

 25. Charles de POUILLY (1775-1823) émigra le 8 mai 1792, servit dans l’armée des Princes en qualité de Chasseur noble à l’armée de Condé jusqu’au licenciement en 1801, il rentra en France en 1802, fut fait chevalier de Saint louis le 20 novembre 1815 et reçut le 18 avril 1816 un brevet de capitaine d’infanterie. Il avait épousé Marie Louise de MECQUENEM, fille du premier mariage de Mme de WACQUANT. Il mourut au CHESNE dans la maison de sa belle-mère. Le château de CORNAY, qui appartient toujours à la famille de POUILLY, se trouve au sud de GRANPRE à environ 30 km du CHESNE.

26. Enrôlé au 2° régiment des Gardes d’Honneur le 30 juin 1813 à 15 ans, il prend part aux principales campagnes de 1813 et 1814 : LUTZEN, HANAU, CHAMPAUBERT, MONTMIRAIL. Blessé d'un coup de lance et fait prisonnier à la retraite de MAYENCE, il parvient à s’évader. Nommé Lieutenant en juin 1814, il reçoit la Légion d’Honneur ; plus jeune titulaire de cette décoration, il reçoit la croix des mains de l’Empereur en personne. Lieutenant des Gardes du corps sous la restauration, Capitaine le 15 juin 1822; affecté au 2° régiment de Dragons du Doubs le 26 février 1823; officier de la Légion d’Honneur le 17 juin 1832; major au 1er Régiment de Cuirassiers le 28 février 1837; chef d’escadrons le 26 avril 1839; lieutenant-colonel le 23 décembre 1841; colonel commandant le 2° Régiment de Carabiniers (Versailles) le 27 avril 1846; commandeur de la Légion d’Honneur le 10 décembre 1851; général de brigade le 10 mai 1852; commande la subdivision des Vosges le 12 mai 1852; commande la subdivision de la Sarthe le 06 janvier 1853;commande la subdivision de la Vienne le 03 février 1854; meurt en service le 24 septembre 1857 à POITIERS.

 27. Sœur d' Hippolyte.

 28. Sa tombe est encore bien visible aujourd'hui au milieu du cimetière de LOUVERGNY.

 29. Guillaume de ROISIN a servi avec Hippolyte au Régiment d'infanterie de Gemmingen. Né en 1778 à TOURNAI il quitte sa famille pour servir comme volontaire à l'armée des Princes organisée aux Pays-Bas. Il passe ensuite au Régiment de Gemmingen en 1794 où il sert comme enseigne puis second lieutenant et lieutenant. En 1805 il obtient son brevet de capitaine puis est licencié de l'armée autrichienne.A la cession de la Belgique au Royaume des Pays-Bas en 1814, Guillaume de ROISIN est nommé chef de la Maréchaussée royale des Pays-Bas par le roi Guillaume 1er d'Orange. En 1825, avec le grade de colonel, il est nommé commandant provincial de la Hollande méridionale et est promu au grade de général-major. En 1826 il prend les mêmes fonctions pour la province de Namur. En 1830,lors de la révolution belge, il choisi de rester fidèle à son serment envers le roi des Pays-Bas et est récompensé de son loyalisme par sa promotion au grade de lieutenant-général sans affectation. Il avait épousé en Allemagne Marie charlotte Philippine BOUCQUEL de BEAUVAL (1780-1866) dont il eut un fils Ferdinand né à Prague le 6 décembre 1805 qui fut chevalier de Malte, docteur es lettres de l'université de Bonn, vice-président de la commission royale belge des monuments. Décédé en 1876, il était le dernier mâle de la famille de ROISIN.A sa retraite en 1843, Guillaume de ROISIN est chevalier de l'ordre de Malte depuis 1781, chevalier de l'ordre militaire de Guillaume (3°classe), chevalier du Lion néerlandais, chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint Louis et commandeur de l'ordre royal des Guelfes. Décédé à BONN le 28 octobre 1849 il est inhumé à RONGY, le fief familial.

 30. Il deviendra ensuite sous-officier au 4° Chasseurs puis officier au Régiment des Guides et restera célibataire; pour des raisons de santé il prendra sa retraite en 1861 comme capitaine et s’installera à BOUILLON dans les ARDENNES. Il meurt à SEDAN le 29 juillet 1862.

 31. Né le 18 janvier 1781 à Bellefontaine(Meuse) Marié le 2 juin 1821 à La Chalade(Marne) avec Madeleine-Françoise-Emilie DE FINANCE

 32. Anatole(1823-1870), qui sera officier.

 33. Anecdote racontée par la tante Marie DOYEN qui la tenait de maxime BOURDON dont le père était à l’époque à la sous-préfecture de la Meuse à VERDUN.

 


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